samedi 25 avril 2015

Quelques poèmes








       

       Lâché par des lâches,
       Devant ma fenêtre, je regarde  l'horizon
       J'entends les vents
       Je vois les arbres bouger,
       Les oiseaux vont dans tous les sens
       Et se laissent porter par les courants .

       L'indéfini  m'envahit, une porte s' ouvre,
       Une main me saisit,
       conduit devant le manque,
       La création me redonne le souffle,
       Un soupir me rappelle l'absence .
       Je passe ma main sur mes yeux humides de larmes,
       Je me lève pour me laisser emporter par les vents avec les poussières.

                                                                                               l'Emotionniste

     
                            
                     

      Je rêve

      Je brûle de passion
      Mon souffle soulève les poussières.
      Des pensées rassemblent ma mémoire,
      Et jaillissent comme des sources pour déborder.
      Leurs cruautés m'écorchent et ils déchirent mon amour
      Mes agitations du fond de mon être me font crier
      Dans le silence de la nuit et je reste dans le mystère.

                                                                      l'Emotionniste

     Création

     Tu es en moi , je suis en toi.
     Je te regarde et tu arrives,
     Je ne sais toujours pas!
     Tu me tourmentes et je ne vois que toi,
     Tu m'obliges à te terminer , je te sens
     Et je ne sais toujours pas!
     Tu me guides, je te suis, je te comprends !
     Et je sais que je ne te terminerai jamais....
     Si, nous nous sommes cachés,
     C'était par peur d'être incompris.
     Maintenant nous n'avons plus peur.
     Nous sommes la vie, nous sommes la mort.
     Je pénètre en toi comme toi en moi
     Mais quelquefois je suis violent avec toi,
     Tu me résistes toujours et tu sais que tu me ressembles.

                                                                        l'Emotionniste

       


     Parole

    Touché au cœur par la pensée,
    Tu me fais hurler comme la bête,
     Je t'exprime avec passion ,
     Tu es la belle!
     Belle tu es la vie,
     Tu ne cesses de pénétrer en moi,
     Tu ne cesses de me projeter dans le passé,
     Tu déchires mon cœur et reflètes en moi.
      Souffrance tu me fais exprimer la vie.
                  
                                                                         l'Emotionniste                                                                
 

 
    " Devant les agitations violentes, je me suis mis à construire mon arche,
      une forteresse s'est dressée devant moi.
      Je me suis démultiplié, j'ai construit mon Arche. "
                                                                                                       
                                                                           l'Emotionniste 



      Dans un jardin
 
      Que j'avais cru être le mien
      Là! où j'avais posé une pierre
      Sous un arbre enraciné que j'aimais.
      Mélomane, il me rendait sensible aux mélodies
      Que les vents jouaient avec lui en secouant les branches
      Qui portaient en se pliant des oiseaux
      Tout en faisant envoler ses feuilles avec leurs sifflements.
 
                                                                             l'Emotionniste
 


      Liberté
 
      Sur les voies sans issus s'entrecroisent les multiples passions
      Et l'on entend les battements des cœurs qui raisonnent dans le silence.
      Les tortures reflètent sur les visages violemment, la peur est là!
      Les mains écrasent les visages,
      Les ombres tournent sur les murs pour fuir la lumière
      Et mourir, là où elles sont.
      Les pensées les bousculent au plus profond de leur moi et les cris sont enchaînés.
      Ils écoutent les mensonges et se replient dans leurs forteresses ,
      Mais portés par la vie, devant un temple " l'inconnu ",
      Ils regardent la mort dans les contradictions qui se soulèvent.
      Les peuples sont face aux mots qui affluent
      Dans le désordre et ils s'interrogent.
      Déchirés et à fleur de peau dans leurs pensées,
      Ils réclament leur liberté.
 
                                                                                  l'Emotionniste
 
 
 
 
 
   Dans mon cahier
 
   Je marchais et en levant la tête je t'ai vu te détacher,
  Tout doucement tu t'es mise à tourbillonner dans le silence des bois,
  Tu t'es posée sur une autre branche .
   Les vents t'ont poussé
   Pour aller caresser d'autres feuilles
   Tranquillement tu es repartie pour aller te poser sur le sol,
   Je t'ai ramassé pour te garder
   Et  me souvenir de ce moment lorsque
   Je  tournerai les feuilles de mon cahier.
     
                                                                                    l'Emotionniste
 
 


 
 
    Le temps .
 
    Jour, je t'exprime,
    je me laisse faire,
    En prenant simplement mon souffle,
    Avec toi! je me disperse.
    Tu m'éclaire à l'aurore en silence,
    Je te parle d'amour,
    En toi, je regarde les richesses
    Et l'alchimie me métamorphose
    Je deviens ton emblème.
    J'entends tes cris
    Et leurs souffles me font l'écho de la poussée de mon souffle.
    Je n'ai plus de limite ,
    Ton anneau m'enchaîne, mon ignorance essaie de te comprendre
    Je m'exprime sans torture et tu me fais surgir.
 
                                                                                    l'Emotionniste

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